Vulnérabilité et fitness : Comment écouter son corps pour mieux s’entraîner et gérer son énergie
Dans un monde où la performance est glorifiée, la vulnérabilité est souvent perçue comme une faiblesse. Pourtant, apprendre à écouter son corps, à reconnaître ses limites et à accepter ses moments de fatigue peut être un véritable atout pour progresser en fitness et mieux gérer son quotidien.
Aujourd’hui, je veux partager avec toi une prise de conscience récente qui a validé ce que je ressentais depuis des années… et qui a transformé ma façon d’aborder mon énergie, mon entraînement et ma routine.
Quand j’ai enfin compris ce qui m’arrivait…
Cette semaine, j’ai lu un article qui a mis des mots sur ce que je ressens depuis ma jeunesse… Il était temps
Je n’ai jamais souffert de gros symptômes prémenstruels comme des crampes ou des migraines. Pourtant, en apprenant à mieux comprendre mon cycle et en observant mes habitudes, j’ai enfin réalisé quelque chose : environ 7 à 10 jours avant mes menstruations, tout change.
Je me lève plus tôt que d’habitude, je ressens un besoin de me recroqueviller sur moi-même, j’ai zéro inspiration, je doute de tout… ce qui n’est pas évident quand tu es entrepreneure, que tu essaies de te montrer en ligne, de bâtir ta business seule et d’être là pour les autres.
En y repensant, ça m’a aussi fait comprendre pourquoi je trouvais si difficile de travailler dans un bureau de 9 à 5… Ces périodes où mon énergie chute, où mon mental vacille, je les ai vécues toute ma vie sans savoir pourquoi.
Pourquoi je te partage ça ? Parce que peu importe comment je me sens pendant cette phase, bouger, bien manger et bien dormir m’aident énormément. Mais surtout… avoir arrêté l’alcool a changé la donne. Avant, je ne réalisais pas à quel point ça exacerbait mes symptômes et mon anxiété pendant cette période.
Alors non, ce n’est pas magique, ça ne règle pas tout… mais comprendre ce qui se passe en moi et ajuster ma routine en conséquence me permet de mieux vivre cette période. Et surtout, d’en parler me libère.
Pourquoi la vulnérabilité est une force en fitness et dans la gestion du quotidien ?
La vulnérabilité ne signifie pas être faible, mais plutôt être honnête avec soi-même. En acceptant que l’on ne peut pas toujours être à 100 %, on développe une approche plus durable et bienveillante envers sa mise en forme et sa vie quotidienne.
💡 Écouter son corps pour mieux progresser
Beaucoup de femmes, en particulier les mamans et les femmes actives, ont tendance à ignorer les signaux de fatigue et à pousser leur corps au-delà de ses limites. Résultat ? Une accumulation de stress, un manque d’énergie et parfois des blessures ou un découragement total.
En acceptant sa vulnérabilité, on apprend à :
Adapter son entraînement selon son énergie du jour
Remplacer une séance intense par un entraînement plus doux (comme du Pilates ou du stretching)
Se reposer quand le corps en a besoin, sans culpabilité
📌 Astuce FITCAFÉ : Si tu ressens une grande fatigue ou du stress, essaie un entraînement plus court et adapté à ton état du jour. Un simple 12 minutes de mouvement est déjà une victoire !
L’impact du cycle menstruel sur l’énergie et l’entraînement
L’une des plus grandes prises de conscience que j’ai eues ces dernières années, c’est que notre énergie fluctue énormément en fonction de notre cycle menstruel.
📌 Les 4 phases du cycle et leur impact sur l’énergie :
Phase menstruelle (Jours 1 à 5 environ) – Fatigue plus marquée, besoin de récupération. Privilégier des mouvements doux comme le stretching, le Pilates ou la marche.
Phase folliculaire (Jours 6 à 14 environ) – Boost d’énergie, regain de motivation. C’est le moment idéal pour des entraînements plus intenses.
Ovulation (Jour 14 à 17 environ) – Pic d’énergie, force au top. Profite de cette période pour du HIIT ou du renforcement musculaire.
Phase lutéale (Jours 18 à 28 environ) – L’énergie diminue progressivement, l’humeur peut être plus sensible. Il est normal de ressentir de l’introspection et moins de motivation. Adapter ses séances devient clé.
💡 Mon conseil : au lieu de te culpabiliser lorsque tu ressens une baisse d’énergie, utilise cette période pour ralentir, réévaluer tes objectifs et te concentrer sur d’autres aspects de ton bien-être (sommeil, hydratation, récupération, méditation).
L’alcool et le cycle : Un facteur souvent sous-estimé
🚨 Pourquoi l’alcool aggrave-t-il les symptômes du cycle ?
• Il dérègle la production hormonale, ce qui peut intensifier les sautes d’humeur et la fatigue.
• Il perturbe le sommeil, ce qui impacte directement la récupération et la régulation des émotions.
• Il provoque une inflammation qui peut accentuer les ballonnements, les douleurs articulaires et la rétention d’eau.
Quand j’ai arrêté de boire, j’ai remarqué un changement énorme sur mon bien-être général, mais aussi sur mon énergie et ma clarté mentale tout au long de mon cycle.
Les actions concrètes à tester dès maintenant
Note tes ressentis dans un journal de cycle
Adapte ton entraînement selon ton cycle
Expérimente une période sans alcool
Sois indulgente avec toi-même
La clé, c’est l’adaptabilité
Accepter ta vulnérabilité et écouter ton corps ne signifie pas abandonner tes objectifs. Au contraire, cela te permet de les atteindre de façon plus durable en respectant tes besoins.
En ajustant ton entraînement, ton alimentation et tes habitudes de vie en fonction de ton cycle, tu peux transformer tes fluctuations d’énergie en un avantage, plutôt qu’en une source de frustration.
💬 Et toi, as-tu déjà remarqué des changements dans ton énergie ou ta motivation selon ton cycle ? Comment t’adaptes-tu ? Partage ton expérience en commentaire !